OpenStreetMap
Une note a été publiée réunissant des éléments sur la mise en place de la plateforme cartographique sur le territoire du PNR Millevaches :
Ce document servira d’échange pour la rencontre prévue le 21 octobre 2013 visant à établir le déploiement de l’outil.
Cet entretien a pour but de présenter la plateforme en place sur le plateau de Saclay. Dans un premier temps, nous aborderons la mise en place de celle-ci puis nous nous intéresserons à à son fonctionnement et terminerons sur les futures évolutions en projet.
## Comment est apparu le projet ? Le projet du plateau de Saclay est issu de la rencontre entre deux dynamiques : L’association Terre & cité qui travaille sur la valorisation du patrimoine local et des activités agricoles dans un contexte de pression foncière importante. Un travail sur les mobilités actives (déplacements à vélo ou à pied) réalisé par L’Université de Paris Malaquais et le groupe Chronos. L’idée de travailler autour d’outils libres nous a semblé être en cohérence avec notre démarche.
Les thématiques abordées répondent au croisement de nos deux approches. Il ne s’agit donc pas de reproduire des informations existantes sur d’autres plateformes mais de mettre en valeur ces deux logiques. A ce titre, un système d’itinéraire est accessibles pour accéder aux points d’intérêts.
A noter que les « agri-cultures » donnent un accès à un grand nombre d’informations en lien avec les activités agricoles locales,
Vers quel public proposer-vous cette plateforme ? Cette plateforme souhaite s’orienter vers les particuliers présents sur le plateau, qu’ils soient habitants, étudiants ou chercheurs. L’idée est de lier les habitants à leur territoire. Cela peut être l’occasion comprendre l’activité agricole locale ou encore de permettre aux étudiants de trouver des endroits agréables pour leurs pauses du déjeuner.
## Disposez vous de retours de la part d’utilisateurs ? Il n’y a pas eu encore de communication sur le projet, pour l’instant la plateforme est en ligne afin de pouvoir l’améliorer au fil de l’eau. L’idée est d’atteindre un seuil d’informations suffisant avant de la partager auprès du grand public. Nous pensons que la participation extérieure n’aura lieu qu’à partir du moment où il existe déjà des informations bien structurées.
Aujourd’hui, une personne en service civique assure 3 jours d’activité autour de la plateforme par semaine. Par ailleurs, nous avons travaillé avec différents prestataires pour rendre la plateforme agréable et accessible facilement. Nous avons notamment beaucoup travaillé sur l’ergonomie et l’accessibilité.
L’association Terre & cité fonctionne de manière collégiale autour de quatre entités : agriculteurs, associations, élus et société civile (habitants, entreprises, chercheurs, étudiants, etc.). Le développement et l’orientation de la carte suivra donc ce fonctionnement. L’intérêt est dans le croisement des approches et usages du territoire.
Nous avons plusieurs pistes sur l’outil et sur notre développement. Au sujet de l’outil technique, l’idée est de faire que celui ci soit utilisable sur smartphone, il s’agit donc de créer une application dédiée. Par ailleurs, nous cherchons aussi à pouvoir encapsuler la plateforme dans d’autres site web afin qu’elle soit accessible en plusieurs lieux sur le web. Autour de notre développement, le but est de pouvoir s’assurer de la pérennité de la plateforme. Il s’agit donc de faire figurer les agendas des communes du territoire sur la carte. A terme, cet outil peut être vu comme un moyen de valoriser l’identité à cet espace.
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Entretien avec Erik Zilliox, chargé de mission autour du projet Carte Ouverte à la Maison de la Consommation et de l’Environnement de Rennes.
Autour de de l’idée d’avoir un outil commun répondant à des questions en lien avec l’environnement (recyclage, information, point de réparation, occasions, etc.)
En 2008, une membre de l’association Rayon d’Action est venue à la MCE pour parler du projet GREEN MAP qui a été créé en 1995 à New York. Il s’agit d’une structure visant à valoriser les activités portant une attention à l’environnement. Il a été donc décidé de mettre en place un projet d’inspiration similaire. Néanmoins, le lien fort avec le logiciel libre qui existe à la MCE (présence de l’association Gulliver) a orienté le projet ver une démarche libre ( le projet des green map s’appuie à l’origine sur des outils fournis par google map).
Etienne Loks s’est donc mis à développer l’outil libre « chimère » celui-ci constitue un mashup cartographique qui s’appuie sur OpenStreetMap. A noter qu’une partie des logos de la carte ouverte viennent du projet greenmap. Ceux-ci ne sont ne sont pas libres. La carte-ouverte y est rattachée car ceci lui permet de bénéficier notamment du référencement sur la plateforme
http://www.greenmap.org/ Il est intéressant de préciser que préalablement au montage de la carte ouverte, un inventaire à été réalisé sur les services utilisant l’outil cartographique à visée locale. Une quarantaine de dispositifs ont été recensés.
On peut avoir accès à des informations selon des thématiques définies préalablement. Ici pour la carte ouverte, il s’agit d’informations ayant pour but de diminuer notre emprunte écologique. La carte donne accès à des informations descriptives (photos, vidéos, textes) sur des associations magasins ou autres points d’intérêts. Elle permet aussi d’avoir accès à des informations temporaires ( nous l’utilisons beaucoup pour les vide-greniers)
Au niveau de la contribution participative, les points d’intérêts renseignés sont validés par l’équipe après vérification.
L’appropriation de l’outil par les utilisateurs est un élément clé du fonctionnement de cette forme de cartographie participative. Pour cela, l’outil doit pouvoir répondre à des besoins concrets. Il faut trouver le bon point d’entrée, disposer d’une bonne clarté de l’outil, ce qui n’est pas toujours évident mais le projet chimère évolue. La question de la gouvernance est aussi un point important du projet, ici il est tenu par plusieurs associations dont les logos figurent sur le site.
Le projet ne vit pas encore de lui même. Il est nécessaire d’assurer un suivi (présence des associations, etc.). Aussi, l’étendue géographique est une composante importante. Trop grande elle risque de nécessiter une quantité de travail trop importante dans le suivi. Il faut savoir proposer un service en fonction de ses moyens, question pas forcement simple. L’extension sur le pays de Vitré de Carte-OuVerte est pris en charge par une association locale Vitré Tuvalu.
Les projet de Saclay et Vitré abordent cette forme de cartographie participative de manière similaire mais le lien n’est pas formulé de manière explicite entre les sites. L’important est de savoir sur quelle base éthique s’appuie le projet. Nous avons, dans cette optique, réalisé une charte : http://rennes.carte-ouverte.org/charte
Nous souhaitons nous orienter vers les utilisateurs non-initiés : nous allons mettre un guide d’usage pour les gens voulant contribuer. http://www.mce-info.org/carte-ouverte/ Par ailleurs, nous souhaitons mettre en place un outil de recherche étant donné la quantité croissante d’informations présentes dans la carte ouverte.
L’outil chimère est libre, il s’appuie sur le framework web python geodjango et utilise OpenLayer comme libraire cartographique. À cette base se sont rajoutés d’autres librairies pour pouvoir faire face aux différents cas d’usages. Plus d’informations :http://www.chymeres.net/lsm-2013-fr.html
Cartes ouvertes
http://rennes.carte-ouverte.org
http://vitre.carte-ouverte.org
http://saclay.carte-ouverte.org
Autres cartes
http://tempo.agglo-pau.fr/chimere/
Il s’agit d’une plateforme pour consulter l’évolution d’un quartier à partir de photographies.
http://carte.espace-sciences.org/
Ce projet tenu par l’espace des sciences de Rennes a pour but de recenser des informations environnementales sur le pays de Rennes.
Dans le cadre de la production de la nouvelle carte touristique du Parc, nous voulons nous assurer que toutes les informations que nous utilisons soient accessibles sous licence ouverte.
modèle d’inspiration de la carte touristique.
Dans ce cadre, nous avons pris contact François Malmanche et Philippe Broulou du Comité Régional du Tourisme Limousin qui maintient une base de données des points d’intérêts en lien avec le tourisme dans la région.
Une rencontre a donc eu lieu le mardi 9 juillet 2013. Elle fut l’occasion de présenter la démarche du Parc autour d’OpenStreetMap, d’échanger sur le fonctionnement de la base LEI et d’aborder la valorisation de ces informations par l’ouverture de la licence d’utilisation.
Cette base appelée LEI : Lieu d’Échange et d’Informations est constituée par plus de 80 partenaires ayant une activité en lien avec le tourisme. Elle répertorie les hébergements, les musées, les événements temporaires et autres informations pouvant avoir une valeur touristique.
Les échanges fructueux ont permis de s’accorder sur la mise à dispositions des données sous licence libre. Celles-ci devraient être mises à disposition dans les prochaines semaines sur le territoire du Parc.
Un espace de travail sera donc créé sur le wiki pour travailler préalablement à leur intégration dans OpenStreetMap . Il permettra entre autre d’aborder la question de la périodicité des mises à jour de ces informations.
Affaire à suivre…
Une présentation réalisée par le Comité Départemental du Tourisme de Haute-Vienne est accessible en ligne :
Par cette belle journée du mois de juillet 2013, deux cyclistes sont passés au Parc à la recherche d’une carte précise pour pour se rendre au Lac de Lavaud Gelade.
N’ayant pas de documents papier répondant à leur besoin, nous avons profité de l’initiative de Pavel Klinger et du projet map1.eu pour sortir une carte pour accéder au Lac.
Après une brève présentation du projet OpenStreetMap, nous avons établi l’emprise de la carte nécessaire à leur trajet.
Extrait de la carte réalisé sur Gentioux.
le document cartographique complet : CARTE FORMAT PDF
Nous n’aurions pas pu fournir de document aux intéressés (licence d’utilisation) si nous n’avions pas fait appel à OpenStreeMap.
Peut-être apporterons-t-ils leurs contributions au projet pour renseigner les chemins manquant.
Le projet map1 est encore jeune mais le dévelopeur semble très actif, n’hésitez pas à lui faire des retours et lui apporter votre soutien. site map1.eu
Page Github : https://github.com/bigr/map1
compte twitter @map1eu
Dans le cadre de la valorisation du projet OpenStreetMap, nous organisons une rencontre avec les acteurs locaux du territoire.
Il s’agira de :
Présenter le projet OpenStreetMap.
Expliquer la démarche du parc.Open Street Map
Aborder ensemble comment pourrait s’articuler OpenStreetMap autour des activités locales
Un compte rendu de cette rencontre sera mis à disposition dans les jours suivant celle-ci.
Suite aux travaux de renseignement des limites administratives réalisés par les membres de la communauté francophone d’OpenStreetMap, Nous avons pu renseigner les limites du territoire du Parc.
lien requête overpass-turbo
Merci à tous les contributeurs qui ont participé à cet effort collectif, nous en profitons aussi pour souligner les chantiers mis en place dans les autres régions Travail sur la Meuse
Deux articles autour de la thématique des limites administratives et OpenStreetMap: Article de Nicolas Moyroud
Le Parc naturel régional souhaite contribuer, utiliser et valoriser le projet Open Street Map sur son territoire. A ce titre les données Open Street Map seront utilisées pour réaliser certains documents de communication.
Le Parc souhaite par ailleurs mettre à disposition les données qu’il produit sous licence compatible ODBL.(sous réserve de mise à disposition sous licence compatible)
Enfin, dans l’optique de valoriser le projet auprès des acteurs locaux (associatifs et particuliers) des présentations et journées d’initiation seront organisées.