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EddieJ's Diary

Recent diary entries

Géocaching et chasse au trésor numérique sans connexion avec OsmAnd

Posted by EddieJ on 9 July 2018 in French (Français). Last updated on 30 April 2019.

L’essentiel des activités de Géocaching se fait via la société Groundspeak, qui gère le site web Geocaching.com. Tout un écosystème et ses communautés est construit autour et ça fonctionne très bien. Le géocaching nécessite normalement:

  • un “GPS” ou un smartphone avec la fonction GPS activée
  • l’application officielle (ou une autre) installée
  • un compte utilisateur
  • une connexion internet active

Il s’agit ici de conserver le principe mais de pouvoir organiser des chasses aux trésors ne nécessitant pas de compte utilisateur ni de connexion internet.

capture d'ecran OsmAnd

Ce type de chasse au trésor avec un support numérique peut parfaitement être mis en place en dehors de l’écosystème de Groundspeak. Par exemple si l’on ne souhaite pas installer des géocaches référencées par Geocaching.com. Ou même pas de géocache du tout, si on veut plutôt créer une forme de course d’orientation avec des balises, ou un parcours découverte. Et si on veut utiliser son smartphone comme on veut.

Il y a plusieurs solutions possible. Ici j’en présenterai UNE, qui se veut :

  • (relativement) simple
  • (normalement) gratuite
  • qui fonctionne hors connexion à Internet

Elle utilise une application open source, OsmAnd, qui utilise des données libres, celles issues de la base ouverte et collaborative Openstreetmap.

La suite sur le blog de Zoomacom : Géocaching et chasse au trésor numérique sans connexion internet

Lorsqu’il s’agit de valoriser le patrimoine d’un territoire, moi-perso-je trouve qu’il n’y a rien de tel que de pouvoir fournir une bonne carte, et même, aujourd’hui, des informations géolocalisées (à part peut-être attirer des Pokémons sur les lieux, mais c’est un autre sujet).

À quelques jours des Journées du Patrimoine, où vont se tenir des visites, comme c’est régulièrement le cas, du Cimetière stéphanois du Crêt de Roch (ou Roc, selon les auteurs…), force est de constater qu’une carte détaillée de ce lieu n’est pas évidente à obtenir.

Photo C2R (Photo originale par Daniel Villafruela, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=32110715)

Pas grave, avec OSM on va résoudre le problème. Détails dans l’article que j’ai rédigé sur le blog de l’association Zoomacom :

» La première carte libre et ouverte du Cimetière du Crêt de Roch à St-Étienne!

Location: 42000, Auvergne-Rhône-Alpes, France métropolitaine, 42000, France

Données de tableurs, CSV et uMap: GeoCamps de juin 2016

Posted by EddieJ on 28 June 2016 in French (Français). Last updated on 30 April 2019.

Les récentes Journée d’échanges autour de l’éducation aux médias et au numérique dans la Loire 2016 et Rencontres Régionales de l’Internet Accompagné en Auvergne-Rhône-Alpes m’ont donné l’occasion de présenter quelques-unes de mes explorations et expériences autour de uMap et de données tabulaires.

On n’est pas là dans de la géomatique professionnelle mais dans des usages possibles (relativement) grand public, et définitivement dans le cadre de la Médiation Numérique.

jammin' !

J’ai tout documenté ici : Données issues de tableaux et cartographie en ligne, GeoCamps de juin 2016, sur le blog de Zoomacom.

Création de la page FR:OpenTopoMap sur le wiki Openstreetmap

Posted by EddieJ on 19 June 2016 in French (Français). Last updated on 1 November 2016.

Des fois, tout ce qui manque pour expliquer rapidement un concept, c’est une page Wiki.

Alors j’en ai créé une en français sur l’outil “OpenTopoMap” sur le wiki Openstreetmap.

OpenTopoMap

C’est là : http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:OpenTopoMap

C’est un wiki hein, alors n’hésitez pas à corriger, compléter… Je pense en particulier aux auteurs du petit guide de randonnée dans la Chaîne des Puits… Puys (Auvergne)

Je suis intervenu récemment lors d’une rencontre professionnelle autour du sujet «Comment le développement culturel des territoires ruraux peut-il s’appuyer sur le numérique ?».

J’en présente et développe le contenu dans un article rédigé sur le blog de l’association Zoomacom :

diapo-titre

» Cartoparties, numérique et développement culturel des territoires

Voie verte de Saint-Étienne et marquages au sol

Posted by EddieJ on 26 April 2015 in French (Français). Last updated on 27 April 2015.

Après une balade dominicale sur La Voie Verte de Saint-Étienne, j’ai décidé de reprendre et de préciser sa description dans la base de données géographique libre OpenStreetMap.

panneau voie verte

La Voie Verte stéphanoise est “proposée” par la Ville de Saint-Étienne comme “de la Terrasse à Bellevue” avec des subtilités : > De la Terrasse au parc Joseph Sanguedolce (site du Puits Couriot)

Deux départs s’offrent à vous : depuis le quartier Grouchy ou la Terrasse (…) Suite de l’itinéraire pour les 2 départs”

et une autre partie “De Couriot à Bellevue Départ du parking du musée de la Mine”

Dans les deux cas ces trajets comportent

  • des sections réellement aménagées avec barrières et panneaux indicateurs aux couleurs de la voie verte
  • des sections tout à fait urbaines (trottoirs…)

Une balade sur le terrain ce dimanche de Pâques 2015, sur la partie de Couriot à Bellevue a montré que les parties “urbaines” comportent des marquages au sol destinés à faire la jonction avec les parties “vertes” aménagées. Ce sont ces marqueurs qui m’ont plongé dans un abîme de réflexions infinies quant à la qualification des différents éléments de la Voie Verte Stéphanoise dans la base de donnée géographique OpenStreetMap (OSM).

marquage Voie Verte Saint-Étienne

Cartographier l’itinéraire

Cartographier un itinéraire dans OSM ne pose en soi pas de difficultés: il suffit d’utiliser une relation de type Route.

Il existe surtout une difficulté légale, de propriété “intellectuelle”. Ce qui constitue un obstacle de taille dans un projet visant à fournir une base de données sous licence ODBL. Les contributeurs OSM le savent bien avec le cas des sentiers de Grande Randonnée (GR).

La Ville de Saint-Étienne a “publié” une carte de la Voie Verte. Une seule, numérique, consultable en ligne (mais non exportable et sans version imprimable) sur le site “Pistes Vertes”. Un site présenté comme >”une réalisation expérimentale destinée à montrer par la preuve l’intérêt de la mise à disposition des données publiques (open data) permettant ainsi le développement de nouveaux services numériques, au bénéfice de la population.”

Bon courage pour récupérer sur ce site les données fièrement affichées comme “Open Data“… Autant pour l’intérêt de leur “mise à disposition”…

(Les données OpenStreetMap en revanche sont immédiatement et librement disponibles. D’ailleurs ce sont celles utilisées par la Vélocarte d’initiative citoyenne http://carte.ocivelo.fr.)

Quoi qu’il en soit, ça devrait régler la question de la légalité de la chose (même si déclarer que son site est “Open Data”, ce n’est pas la même chose que fournir une licence claire quant à la réutilisation de ses données…).

Bref.

La circulation à vélo étant… plus ou moins adaptée selon les tronçons, j’ai qualifié la Relation:route comme type=foot, et pas non plus Hiking (randonnée):

route=foot is used for routes which are walking and/or do not match “hiking” (WP’s definition of hiking: “a long, vigorous walk, usually on trails, in the countryside”). (source: Walking_Routes>Tags_of_the_relation)

Pour l’instant la Voie Verte est décrite partiellement dans OSM au sein de la Relation : Voie Verte Bellevue-Couriot (4765022) . Voir aussi mes commentaires sur la page Saint-Étienne du Wiki OSM.

Retour à la question des marquages au sol.

On peut voir ces marquages (un logo sur fond vert avec une flèche de direction) au sol de plusieurs façons :

On pourrait les voir de la même façon que de simples panneaux d’indication standards, des panneaux routiers indiquant des directions.

MAIS

Ils sont, visiblement à dessein, placés SUR/LE LONG de l’itinéraire officiel, le seul qui constitue la “Voie Verte”. Ils indiquent la route à suivre, y compris les passages piétons où traverser. On peut donc les voir aussi comme un balisage d’itinéraire.

J’ignore ce qu’il en est sur la partie La Terrasse->Couriot, mais pour ce qui est la partie Couriot-Bellevue, on trouve ces marquages au sol :

  • De la gare de Bellevue jusqu’au départ de la voie verte proprement dite (http://www.openstreetmap.org/node/3440662713). (à noter que si la “Voie Verte est décrite par la Ville comme de la Terrasse à Bellevue, les flèches de direction vont dans l’autre sens). Dans ce cas précis ils constituent bien un itinéraire, mais on pourrait dire qu’ils ne constituent pas l’itinéraire même de la Voie Verte. Juste l’itinéraire pour s’y rendre.

  • dans la quartier de la Cotonne entre deux tronçons “verts” de la la voie verte proprement dite (http://www.openstreetmap.org/way/336972755 au sud et http://www.openstreetmap.org/way/239404875 au nord. Dans ce cas précis, on pourrait dire ** qu’ils font partie de l’itinéraire de la Voie Verte elle-même ** mais aussi qu’ils constituent plutôt un itinéraire de liaison qui n’est pas vraiment inclus dans la Voie Verte… Sauf que, je le rappelle, officiellement il n’existe qu’une Voie Verte, itinéraire continu, de la Terrasse à Bellevue)

Bon, on pourrait dire que, quelle que soit la façon dont on les voit, on s’en fout: faut y passer pour “faire la Voie Verte”. Néanmoins on admettra que circuler sur des trottoirs “en ville” et circuler sur des voies piétonnes+cyclables en site propre ce n’est pas vraiment la même expérience.

Et que si on fait des cartes/applications précises, c’est aussi pour permettre de prendre connaissance de telles différences.

J’ai donc trois “problèmes” :

  1. Faut-il les entrer dans OSM ? (on pourrait arguer qu’ils ne constituent pas vraiment des objets dans l’espace, et qu’on ne vas pas décrire tous les trucs peints au sol qui renseignent sur la circulation)
  2. comment les décrire (quels attributs/tags)
  3. faut-il les inclure dans la relation Voie Verte ? (et sinon: comment faire le lien entre les sections discontinues de la Voie)

Comment les décrire ?

Le tag “tourism=information” semble aller de soi dans le sens où c’est clairement leur objectif: informer sur un itinéraire “touristique”. Reste donc à qualifier l’attribut information=

S’ils ont bien la même fonction qu’un poteau indicateur (information=guidepost), physiquement il n’en sont pas. Un “information=route_marker” est indiqué dans la page de référence http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Key:information, mais j’ignore si c’est bien de cela qu’il s’agit.

Voir aussi

Location: 42100, Auvergne-Rhône-Alpes, France métropolitaine, 42100, France

Cartes Vertes et Environmental OSM (découverte du jour)

Posted by EddieJ on 24 February 2015 in French (Français). Last updated on 16 January 2020.

Je me repenche sur la question de l’utilisation d’OpenStreetMap pour servir des projets liés à “l’Environnement”, en particulier des choses relevant des “Cartes Vertes”.

Je viens de découvrir la page Environmental OSM sur le wiki OpenStreetMap

File:Bachalpseeflowers.jpg, via Wikimedia Commons

Environmental OSM is an attempt to provide OpenStreetMap tools to help tackle global warming, sustainable development and biodiversity. OpenStreetMap is proving to be an invaluable tool for a wide variety of projects & industries throughout the world and it also has the potential to help many environmental projects.

Voir aussi…

dans mon journal de contributeur OSM :

sur le blog de l’association Zoomacom :

Dans le cadre de la Fête de quartier de Montreynaud, qui s’est déroulée le 21 septembre 2013, l’AGEF, la Frapna Loire, la Ville de Saint-Étienne et Zoomacom ont organisé une promenade dans le Parc de Montreynaud sous la forme d’un sentier découverte afin de permettre aux habitants de (re)découvrir les richesses de celui-ci.

cartopartieC2R

À veiller sur le sujet Cartes libres et médiation numérique, il m’est apparu qu’il était temps de commencer à capitaliser sur le sujet “Cartographier son territoire avec des enfants.

Dans mon élément sur le Wiki MoviLab et en particulier dans l’espace Médiation Numérique, j’ai décidé de commencer là-bas plutôt que sur le Wiki OpenStreetMap.

(MoviLab) Cartographier son territoire avec des enfants

http://movilab.org/index.php?title=Cartographier_son_territoire_avec_des_enfants

C’est du wiki et sous licence CC, donc ouvert à toutes les bonnes volontés. :)

OSM is useless ;)

Posted by EddieJ on 20 November 2014 in English.

What’s the use of OSM if a “books=comic” request (http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Key:books) on the London area via Overpass Turbo returns only two buildings as a result ?!

Will I have to use a frakkin’ G00gle m*ps kml export to get those shops into OsmAnd ?!!!

SNIKT!

Location: Westminster, Millbank, City of Westminster, Greater London, England, SW1P 3JX, United Kingdom

L’association stéphanoise Carton Plein a entamé une démarche de Recherche-Action sur la réactivation des boutiques vacantes et un travail sur l’identité de la ville… En parallèle du “Bureau de recensement des boutiques stéphanoises” (plus d’infos sur le wiki MoviLab), l’association a mis en place un relevé en porte à porte des boutiques vacantes dans un secteur centre ville (allant de l’hyper centre à Carnot).

closed shop

Comment je m’en mêle ?

Début juin 2012, je suis mis dans la boucle par Hervé, résident à La Cartonnerie et contributeur à OpenStreetMap de ma connaissance. Lors d’une première rencontre courant juin avec l’équipe projet, j’ai évoqué l’intérêt de l’utilisation d’OpenStreetMap comme base de données communes, à la croisée des besoins de Carton Plein et de la Ville de Saint-Étienne (“Pourquoi Faire”). Le 27 juin, je démontre en pratique le “Comment Faire” lors d’un atelier à la Maison de Jacqueline, le tiers-lieu de la Cartonnerie :

  1. Présentation rapide d’OpenStreetMap - Bien commun
  2. Comment contribuer dans le cadre de ce projet spécifique (éditeurs ID, Potlatch, JOSM)
  3. Comment interroger la base et exporter les données. Exemple test avec une requête sur Overpass Turbo.
  4. Comment créer une carte en ligne à partir de ces données et d’informations supplémentaires (commentaires, photos…). Exemples test avec uMap et Chimère.

Question posée non encore résolue : comment disposer et afficher en local des informations non publiques plus précises (propriétaires, coordonnées…) ?

Ce projet ainsi que d’autres idées que j’ai concernant l’information géographique en bien commun sur Saint-Étienne (Accessibilité, Zones d’Activités…) a remis sur le tapis la nécessité de pouvoir évaluer le temps de travail nécessaire pour récolter des infos sur le terrain et les saisir dans OSM.

Je teste en condition réelles

Vendredi 25 juillet (jour dont la météo ressemblait exceptionnellement à ce qu’on peut attendre d’une journée de juillet, même à Saint-Étienne…) je suis donc allé, à titre de test, carnet et crayon en main, recenser les boutiques, occupées et vacantes, de la Rue de la République.

Informations recherchées:

  • localisation (évidemment…)
  • type de commerce/bureau…
  • nom du local/commerce/entreprise…

Et c’est tout. Pas d’infos sur l’accessibilité, ni sur les horaires d’ouverture, etc.) Pas non plus d’autres éléments situés rue de la République (boîtes aux lettres, mobilier urbain, arrêts de bus…). Juste les boutiques en rez-de-chaussée sur la rue.

Temps total de recensement sur le terrain: 1 heure (en ne prenant que deux fois le temps de discuter avec des passants).

Temps de saisie des informations dans OpenStreetMap : le double ! Ceci du fait qu’il faut passer par l’interface imposée par l’outil (JOSM en l’occurence), être rigoureux dans la saisie, chercher les attributs pertinents inconnus lorsqu’on rencontre des cas particuliers nouveaux, et parfois rechercher le site internet de certaines boutiques lorsque ça vaut le coup de préciser…

Avec la pratique et l’expérience ce temps doit pouvoir être réduit, mais quoi qu’il en soit, il restera sans doute plus long que la récolte des infos sur le terrain.

Aperçu du résultat après requête via Overpass Turbo:

carte rue de la Ré (afficher l’image en plus grand, en vert les commerces, bars, cafés, bureaux… occupés, en rouge les locaux vacants…)

Location: 42000, Auvergne-Rhône-Alpes, France métropolitaine, 42000, France

(Reprise d’un article publié à l’origine sur sur le portail du Réseau Départemental des Acteurs de la Cyberloire, 1er juillet 2013. N’est plus accessible.)

Lors des Rencontres Régionales de l’Internet Accompagné organisées par la CORAIA à Bourg en Bresse, plusieurs médiateurs numériques/animateurs multimédias de la région m’ont demandé quels outils et applications j’utilisais en cartopartie pour contribuer à la base de données géographiques d’OpenStreetMap (OSM). Voici donc différents moyens que j’utilise pour récolter des données sur le terrain. Mes trucs et astuces à moi, issus de ma pratique personnelle, l’idée étant de travailler avec ce que j’ai à disposition, avec ou sans fonction GPS, et sans connexion internet.

L’appareil photo

Quels que soient les autres outils utilisés sur le terrain, l’appareil photo est la manière la plus rapide de prendre des notes « géographiques ». Que ce soit un « vrai » appareil ou celui de votre tablette ou smartphone. Notez que certains sont équipés de GPS et qu’ils permettent de géolocaliser les photographies prises… plus ou moins précisément. (voir aussi certaines techniques avancées d’utilisation de photos géolocalisées avec JOSM ou là : Photo Mapping -en anglais).

Pour qu’une photographie soit utile en tant que « note », et permette de placer précisément un objet géographique une fois qu’on en est à la saisie des données dans OSM, il faut qu’elle comporte des points de repères facilement identifiables sur le fond de plan existant ou sur la photo aérienne qui sert de référence. Un gros plan sur un élément isolé ne sert pas à grand chose pour le positionner (il peut cependant être utile pour le décrire).

banc Mauvais exemple : impossible de savoir précisément où localiser le banc d’après sa photo. À moins de pouvoir exactement localiser l’arbre…

fontaine Bon exemple : on peut localiser la fontaine avec précision car on peut la positionner par rapport à d’autres éléments : rue, boutique, allée, arbre…

Important : attention à ce que vous photographiez et surtout à qui est dans le coin quand vous photographiez. Certaines personnes peuvent ne pas apprécier et vous allez devoir expliquer ce que vous faîtes et pourquoi vous le faîtes.

En milieu urbain déjà bien cartographié

Une agglomération déjà bien renseignée comporte rues et bâtiments, ce qui fournit un fond de plan de base à compléter, annoter, corriger. Le recours à l’enregistrement de traces et points GPS ne s’impose pas, et il peut même s’avérer plus problématique qu’autre chose vu sa précision variable selon les conditions. Mais il faut savoir lire une carte et y déterminer sa position (ou être une des compétences que peut amener la cartopartie et ses animateurs).

Walking Papers

Même avec des moyens numériques à disposition, le papier et le crayon restent extrêmement efficaces. Walking Papers permet d’imprimer une zone définie pour pouvoir prendre des notes sur le terrain. En théorie, ces impressions peuvent ensuite être scannées et géolocalisées pour servir de fond de plan dans l’éditeur JOSM. En pratique, la feuille posée sur son bureau suffit amplement et évite un tas de manipulations numériquess chronophages.

EDIT novembre 2013 : voir aussi Field Papers > http://fieldpapers.org/

OSM Pad sur Android et iOS

Utile pour placer précisément des points sur une carte préalablement téléchargée, à l’avance, en WiFi (pour pouvoir travailler sans connexion internet). On ne laisse pas au GPS le soin de placer un marqueur là où il croit qu’on est. On place manuellement le marqueur où l’on veut sur la carte (d’où la nécessité de télécharger les données AVANT).

À l’origine cette application est prévue pour faciliter la récolte des adresses (numéros de rues…). Dans les faits, elle permet d’assigner à un point quelques informations alphanumériques. Vu la taille de l’affichage (sur un iPhone en tout cas), si on saisit beaucoup d’info textuelles sur des points très rapprochés, on arrive rapidement à ne plus rien voir, les étiquettes se superposant. ça s’arrange une fois qu’on travaille dans JOSM mais ce problème peut rendre « humainement » impossible la saisie de marqueurs supplémentaires.

J’utilise des abréviations, pour faire court. Par exemple « H2″ signifie pour moi « ici : 2 places de stationnement handicap« . Il m’est arrivé d’utiliser les signes <, >, l’accent circonflexe ^ et la lettre V pour indiquer le sens de circulation des rues. À vous de développer votre propre code, seul ou en équipe.

OSM Pad capture bien des traces mais j’ai pas trouvé comment les exporter, contrairement aux marqueurs placés.

En milieu dégagé ou en milieu urbain

si on n’est pas trop exigeant sur la précision GPS (les bâtiments ou le relief pouvant gêner la réception).

Système Android

OSM Tracker

C’est l’application qui est utilisée sur les tablettes ASUS Transformers du Centre de Ressources numériques Départemental (Zoomacom).

Elle enregistre traces, points d’intérêts (P.O.I) et photographies géolocalisées. Une pré-sélection d’éléments permet de décrire automatiquement un P.O.I. avec les attributs standards d’OSM.

Plus d’infos :

Système iOS

MyTracks The GPS Logger (iPhone) ou MyTracks HD (iPad)

Ces applications permettent de récolter des données hors connexion internet mais il est utile de pouvoir afficher un fond de plan en l’ayant téléchargé à l’avance. L’interface est en français.

C’est l’appli la plus complète pour travailler hors connexion parmi celles que j’ai pu essayer pour l’instant sur iOS. Ce n’est pas tout à fait OSMTracker (pour Android) mais c’est assez complet : traces, points (sur lesquels on peut noter ce qu’on veut), photos depuis l’application.

Comme souvent sur iOS, l’import/export de données est assez opaque et fermé. On peut envoyer la trace (et les notes qui en font partie) au format gpx par mail (testé : ça fonctionne) ou sur Dropbox (testé, pas réussi) ou Google Drive (pas testé).

Si l’export des traces GPS et des notes (marqueurs associés) se fait relativement facilement, c’est plus compliqué pour les photos. Elles sont visibles dans l’application elle-même mais pas dans la »Pellicule » d’iOS . Il me faut les afficher une par une et les enregistrer dans la Pellicule pour pouvoir les récupérer sur mon ordinateur (un Mac, non synchronisé avec l’iPhone/l’iPad). Mais j’ignore si c’est même possible sur un PC. On peut toujours les envoyer par mail depuis l’i-bidule remarquez…).

Dans tous les cas, une fois les photos rapatriées sur votre ordinateur, pour les faire coïncider avec les traces affichées dans le logiciel JOSM, clic-droit sur la trace GPX > « Importer des Images » (sélection multiple pour tout importer en une fois).

Ceci dit, lors d’une cartopartie à Firminy avec le PRNL de l’Ondaine, La Source Numérique, on a constaté des ratés au niveau de la précision GPS sur iPad :

pas bien Une trace GPS, affichée dans MyTrack HD sur iPad… Pas bien. Faut pas courir partout et bouger la tablette dans tous les sens…

bien Une trace GPS capturée avec MyTracks The GPS Logger sur iPhone, affichée dans JOSM (en gris, au centre). Bien.

Go Map !!

Pas encore testé mais on me l’a recommandé. Il se rapproche encore plus d’OSM Tracker pour Android, avec des descriptifs de P.O.I pré-sélectionnés. Si on peut effectivement l’utiliser hors connexion internet, il mérite d’être essayé.

Ouvrez les yeux

ça va sans dire mais ça va mieux en le disant : quels que soient les outils que vous utilisez sur le terrain, évitez de vous focaliser dessus. Que ce soit en ville ou à dans la nature, le monde existe en dehors de votre carte papier ou de votre écran. Faites attention aux pièges du terrain, aux voitures, aux animaux… C’est discret une vipère sur un chemin de campagne quand on a le nez sur l’écran de son smartphone, ça parait innocent un groupe de jeunes à l’arrière plan quand on photographie un monument. Mais dans les deux cas ça peut conduire à des situations inconfortables (testées et désapprouvées).

Ressources supplémentaires

Page du wiki OpenStreetMap,

  • sur les applications disponibles (Voir en particulier dans Track making features et OpenStreetMap editing features) pour

Android : http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Android

iPhone (en anglais) : http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Apple_iOS

En rangeant des revues municipales de la Ville de Saint-Étienne hier matin, je suis tombé sur un article sur l’accessibilité des bureaux de poste de la ville. Après quelques recherches, j’ai pu télécharger la brochure éditée par la poste L’Accessibilité des bureaux de Poste de Saint-Étienne - Guide pratique 2013, sur le site d’Égalité Citoyenneté Handicap 42.

wheelchair-icon

Alors dans la foulée j’ai ouvert ces bureaux de poste dans JOSM, via une requête sur Overpass-turbo pour pouvoir les éditer. J’aurais pu utiliser le site dédié Wheelmap.org, mais travailler avec JOSM m’a permis de corriger/compléter quelques autres choses.

Quoi qu’il en soit, les bureaux mentionnés explicitement dans cette brochure comme étant accessibles aux Personnes à Mobilité Réduite, sont désormais tagués avec la clé wheelchair=yes dans OpenStreetMap.

Quelques ressources :

wheelchair ?

De fait, il y a maintenant des bureaux de poste décrits comme accessibles et d’autres pas décrits du tout (c’est surtout visible sur Wheelmap). Hors, par la brochure édité par la Poste, on sait que certains ne le sont pas (pas encore). Et savoir qu’un lieu n’est pas accessible c’est une information aussi importante que de savoir qu’un autre l’est.

  • Alors est-ce que j’aurais du mettre les autres bureaux en non-accessibles ? Mais comment savoir s’il le sont partiellement ou complètement ? En allant vérifier sur place ? En fauteuil ?

Ce que j’en conclue c’est qu’il serait temps que je trouve le moyen de présenter OpenStreetMap et ses utilisations en matières d’informations sur l’accessibilité aux acteurs locaux impliqués sur cette thématique. Afin que des personnes mieux informées que moi et plus active sur le terrain puissent contribuer efficacement.

Pour ce qui est des autres aménagements pour les handicaps visuels et auditifs, il va me falloir un peu de temps de recherche dans la section Disabilities du wiki OSM avant de pouvoir compléter les infos correctement.

Ressources Handicap et accessibilité sur Saint-Étienne

Cartographie collaborative de l’accessibilité :

Location: 42000, Saint-Étienne, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, France métropolitaine, France

Les déchèteries de Saint-Étienne Métropole sur OpenStreetMap

Posted by EddieJ on 4 November 2013 in French (Français). Last updated on 6 November 2013.

Avec dans l’idée la possibilité d’une future carte “Ou’Verte” sur l’agglo stéphanoise / Loire sud, j’ai commencé à compléter certains équipements.

logo déchèteries

Je me suis attaché à saisir TOUTES les déchèteries de Saint-Étienne Métropole. Elles étaient bien évidemment déjà localisées par SEM sur leur site via… Google Maps, avec les conditions d’utilisation fixées par Google.

Elles le sont à présent sur la base de données en bien commun OpenStreetMap, sous la licence Open Data Commons Open Database License (ODBL).

Je ne me suis pas contenté d’un Point d’Intérêt : j’ai tracé les périmètres des déchèteries, les voies d’accès et j’ai ajouté les horaires d’ouverture. En revanche, partant du principe qu’on sait à peu près ce qu’est une déchèterie, et vu le temps que ça prendrait, je n’ai pas été jusqu’à détailler tout ce qu’on pouvait y apporter ni les emplacement et la destination de chaque benne (mais c’est tout à fait possible).

À voir ici, par exemple : http://overpass-turbo.eu/s/1pl

En passant : notez que le rendu francisé est plus précis que le rendu du site OpenStreetMap.org pour ce qui est de la représentation des déchèteries (il utilise le symbole usuel des déchètries là où osm.org utilise la même icone “recyclage” que pour les conteneurs individuels).

Le 6 octobre j’ai animé une “(micro)cartopartie accessibilité” à Mouans-Sartoux (06).

Cette animation se tenait dans un cadre assez particulier :

L’installation pendant le Festival du Livre d’un Tiers-Lieu éphémère, sorte de maquette temporaire destinée à montrer concrètement le rôle d’un tel lieu au sein d’un territoire. Plus d’infos sur le wiki Movilab : Tiers lieu éphémère de Mouans Sartoux

Alchimie des Tiers-Lieux

Tiers-Lieu éphémère Mouans-Sartoux 2013

Impulsé par Yoann Duriaux, ce tiers-lieu éphémère illustre une conception particulière des tiers-lieux développée depuis 2010 par la société coopérative Openscop et l’association Zoomacom, en particulier dans la Loire. Une vision, des méthodes, des processus et des formats d’animation qui ont intéressé la ville de Mouans-Sartoux.

Selon Openscop et Zoomacom (association dont je fais partie), un tel lieu doit comprendre une composante “Médiation Numérique”, qui englobe tout ou partie du Périmètre de la médiation numérique :

  • Accueillir et orienter
  • Initier et accompagner les publics
  • Valoriser les personnes et leurs usages
  • Accompagner les projets sur le territoire
  • Veiller, innover et essaimer

Ce qui correspond à une évolution des missions des Espaces Publics Numériques qui souhaitent faire autre chose dans leur structure que des ateliers d’initiation à l’informatique et à l’Internet… Une démarche entreprise en particulier en PACA et notamment à Mouns-Sartoux. Plus d’infos sur :

Et OpenStreetMap et les cartoparties dans tout ça ?

OpenStreetMap, le format cartopartie, les données ouvertes… tout ça entre clairement dans le périmètre de la médiation numérique (ci-dessus). À chaque lieu ressource de faire en fonction des spécificités de son territoire.

À noter qu’Arsenic (Association Régionale de Soutien aux Espaces Numériques de l’Information et de la Communication, région PACA) et OpenStreetMap France ont d’ailleurs signé une convention de partenariat. Voir aussi : Retours sur la journée #ODMEDNUM

La cartopartie Accessibilité du Festival du Livre de Mouans-Sartoux

FieldPaper

-> les photos

Une cartopartie improvisée, tenant compte des agendas serrés de toutes les personnes intéressées. Elle a consisté, assez classiquement, en une présentation théorique sur écran suivie d’une exploration rapide du centre-ville à la recherche des places de stationnement pour Personnes à Mobilité Réduite (PMR). Si je l’ai animée, moi voltigeur numérique, bénévole associatif ligérien, c’est surtout une question de circonstances. Il existe en PACA nombre d’acteurs très actifs et très compétents dans ce domaine (voir ci-dessous et du côté d’Arsenic).

Pourquoi l’angle Accessibilité ?

  • en partie parce que la ville est déjà bien décrite dans OpenStreetMap, mais avec des manques côté Accessibilité.
  • en partie parce que la dernière revue municipale mentionnait un programme de mise en accessibilité des commerces porté par la CCI. L’idée ici était de montrer que le Tiers-Lieu/Pôle ressource/Médiateur Numérique s’intègre à des projets de son territoire qu’il connaît bien : de par la nature et les fonctions même du lieu/de la strcuture, encouragé par un travail de veille locale.

J’ai pu bénéficier sur place :

  1. des locaux et des ressources de l’ERIC voisin pour la présentation théorique sur écran et l’impression des Fields-Papers,
  2. des conseils et documents transmis par l’association Montpel’Libre, grâce à un contact sur place avec l’association Linux Azur présente dans l’Espace Citoyen voisin
  3. des contacts de Carole Goffart, de COffee WORKER, présente sur le tiers-lieu pendant tout le Festival.

Si ça, ce n’est pas un exemple de “l’Alchimie des Tiers-Lieux”, je ne sais pas ce qu’il faut.

Quelques ressources :

Carto accessibilité :

Médiation Numérique :

Location: 06370, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France métropolitaine, 06370, France

Apparemment il s’agit d’une vieille proposition mais vu qu’elle n’a pas été votée… elle est utilisée de fait.

http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Proposed_features/Charging_station

charging station

Donc reste l’ancienne méthode

http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Key:fuel:electricity

amenity=fuel + fuel:electricity=yes

ou la “nouvelle”

amenity=charging_station

en combinaison avec des tags pour préciser tout un tas de trucs. Le plus utile étant certainement de préciser quel(s) type(s) de véhicule on peut y recharger :

  • bike=yes/no
  • scooter=yes/no
  • car=yes/no
  • truck=yes/no

Voir : http://wiki.openstreetmap.org/wiki/Proposed_features/Charging_station#The_different_vehicles_that_can_be_charged

Voire même la capacité (nombre de véhicules)

C’est là : Proposed_features/Charging_station

Avec Christophe de l’association Ocivélo, on a joué à Lewis et Clark sur les sentiers cachés de Saint-Étienne.

Mission : fournir des informations géographiques sur les pistes, chemins et obstacles rencontrés sur le parcours de la “Voie Verte” tel que décrit (textuellement) dans la revue municipale.

Parcours photo > “Saint-Étienne - De Bellevue à Couriot, à la recherche de la Voie Verte”

jfa

La référence OSM de la thématique : mapper les jardins familiaux > FR:Tag:landuse=allotments

Location: 42100, Buffières, Saint-Étienne, Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, France métropolitaine, France

Retour sur la cartopartie à Die

Posted by EddieJ on 25 September 2013 in French (Français). Last updated on 10 October 2013.

cartopartieDie

Même pas besoin de rédiger moi-même, Binette s’en est déjà chargé sur son propre journal :

Cartopartie à Die (Drôme) - 21 septembre 2013

Rendons à César ce qui est à César : le gros boulot fait sur le centre-ville de Die ce w-e, c’est à lui qu’on le doit. Impressionnant.

Une cartopartie “en mode slow” qui nous a fait passer une journée très sympa.

Location: 26150, Auvergne-Rhône-Alpes, France métropolitaine, 26150, France

La cancan cancoillotte...

Posted by EddieJ on 19 September 2013 in French (Français).

Je pensais à des amis à moi et à un petit village de France-Comté où l’on a eu passé des week-ends sympa : Mantry.

Du coup je suis allé jeter un œil sur OSM et j’ai constaté que ç’était un rien vide dans le coin. Alors, là comme ça, je suis allé vérifier sur l’Interface de génération de fichiers .osm à partir du cadastre si des fois, le bâti était disponible. Ben oui.

Alors, voilà. C’est fait. J’ai importé le bâti de Mantry dans OSM.

Mappeurs Franc-Comtois si ça vous tente d’améliorer le secteur…

(avant l’hiver sur le terrain hein, parce que l’hiver là-bas, c’est quelque chose ! Et le vin jaune ça réchauffe pas tant que ça…)

La can can cancoillotte, C’est un mets bien franc-comtois…

Location: Bosne, Mantry, Lons-le-Saunier, Jura, Bourgogne-Franche-Comté, France métropolitaine, 39230, France

En prévision d’une cartopartie dans le Diois (Drôme) avec l’équipe du tiers-lieu LATELIER, publication d’un article sur le blog de Latelier: Construisons ensemble l’information géographique libre du Diois

OSM à Die

Une partie du contenu provient des ressources mises à disposition sur le Wiki OSM et l’ensemble est sous Licence Creative Commons pour ceux qui voudraient le modifier/l’utiliser pour annoncer leurs propres événements.

Dans la foulée , j’ai créé la page de Die sur le Wiki, et j’ai jardiné en conséquence (et en cascade) les catégories liées, pour assurer une cohérence dans la navigation. Le contenu de la page est naturellement modifiable par tous les contributeurs du wiki.

C’est ma façon de joindre l’utile à l’agréable en profitant d’un déplacement à venir dans une région magnifique pour:

  • faire la promotion du projet OpenStreetMap
  • en m’associant aux activités de ce nouveau tiers-lieu (définition) du Diois, qui reprend nombre des valeurs et des éléments expérimentés à mon camp de base stéphanois : au Comptoir Numérique.

LATELIER accueille en particulier le GULL (Groupe des Utilisateurs et Utilisatrices de Logiciels Libres) du Diois : Les reb00teux (“avec 2 zéros”)

Location: 26150, Auvergne-Rhône-Alpes, France métropolitaine, 26150, France