Avec RGC®, le Répertoire Géographique des Communes de France de l'IGN, et la population de 2007 venant du recensement de l'INSEE j'ai réalisé une petite étude :
Pour chaque commune, j'ai déterminé la commune de population supérieure la plus proche. La distance est à vol d'oiseau, précisément la distance sphérique, qui est plus facile à calculer que la distance sur l'ellipsoïde (ou pire, la distance routière) et qui a une précision que j'estime suffisante. Il faut ajouter que c'est une distance « de centroïde à centroïde », qui ne tient pas compte des étendues réelles des communes, et qu'on oublie les communes étrangères : la France (avec la Corse) est isolée. Ça se rapproche de la notion d'isolation topographique pour les montagnes (Dominanz en allemand).
J'ai donc pour chaque commune un (unique) nom de commune « maître » et sa distance (arrondie au km), que j'appelle dominance.
On a donc par exemple pour Marseille une dominance de 661 km jusqu'à Paris, sa commune maître ; et pour Brest une dominance de 210 km jusqu'à Rennes.
On peut imaginer la réalisation de chaînes de commune maître en commune maître, qui constituent une sorte de zonage « naturel » (par exemple la région de Besançon est l'ensemble des communes qui lui sont rattachées récursivement).
On peut aussi faire une sélection de communes dont la dominance est supérieure à une certaine valeur, ce qui donne une sorte de maillage très régulier de bourgs qui sont « les plus gros dans leur coin » :
- Dominance 10 km :
- Dominance 50 km :
Le but est de proposer une méthode rationnelle pour l'affichage des toponymes « place » !